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jeudi 19 janvier 2012

Les confessions de Constanze Mozart

Les confessions de Constanze Mozart
Autrice : Isabelle Duquesnoy

Texte de présentation

Une jeune femme s'apprête pour son mariage. Demain, elle épouse un homme qu'on s'accorde à trouver petit, affligé d'une grosse tête, provocant... Pour comble, c'est l'ancien fiancé de sa soeur. Il s'appelle Mozart. Wolfgang Amadeus.
Qui est donc cette Constanze Weber, qui devint la femme, puis la veuve du génie de la musique ? Dotée d'un physique plutôt ingrat mais de nombreux talents, elle sut s'effacer, taire sa jalousie pour garder son mari, étouffer son exceptionnel talent de chanteuse pour concevoir des enfants. Elle distribua des sourires à la Cour, goûta l'ivresse des belles manières, de la bière, de la gloire et de l'argent. Puis elle affronta les commérages, les trahisons, l'indigence et la séparation de la mort.
Ce roman écrit sous forme de confession révèle la destinée d'une jeune femme incomprise et calomniée depuis plus de 200 ans. Une héroïne romantique et réfléchie, qui rencontra Casanova, Beethoven, et parlait couramment trois langues... Voici les pensées, les doutes, les joies de celle que Mozart aimait. Et pour la première fois, voici son triomphe.

L'avis des blogueurs

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Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Points
Date de parution : janvier 2012
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 696 pages
ISBN : 978-2-7578-2618-8

1 commentaire:

  1. Quel dommage que le lecteur français n'ait, pour se faire une idée de la véritable Constanze Weber (épouse Mozart puis Nissen), que ce roman vraiment affligeant... En ce qui me concerne, c’est bien l’une des pires fictions mozartiennes que j’ai lues, talonnée de près par "La Sœur de Mozart" de Rita Charbonnier.

    Déjà maltraitée durant des décennies par des biographes mozartiens misogynes, cette pauvre Constanze devient, sous la plume de Mme Duquesnoy, une geignarde scato, écervelée et totalement rasoir. Que l’époque ait permis de ces échappées où les humeurs du bas s’étalaient sans vergogne, certes (voir par exemple les lettres d’Isabelle de Bourbon-Parme à l’archiduchesse Marie-Christine), mais que cela tienne d’Alpha et Oméga au récit, mille fois non !

    Entre inventions et approximations hasardeuses, inutilement vulgaire par endroits, ce roman (qui se présente malgré tout comme une biographie qui ne dit pas totalement son nom) donne assez peu à voir la complexe personnalité d'une femme qui sut par la suite étayer une légende, défendre l’œuvre de son défunt mari et nous légua un corpus documentaire inégalé pour l’époque sur un de ses compositeurs phare.

    La seule biographie actuellement disponible (écrite en anglais par Agnes Selby) n’étant pas elle-même exempte d’erreurs, tout reste encore à faire pour établir un portrait réaliste d’une actrice majeure dans l’œuvre de Mozart : celui de la femme qu’il a aimée et dont il ne pouvait se passer.

    Emmanuelle Pesqué, auteure de "Nancy Storace, Muse de Mozart et de Haydn"

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