Slideshow

Mes dernières critiques
Moi, Eva Braun
Le dernier tribun
Le dernier tribun
L'acier et la soie
L'acier et la soie
Le complot du Livret rouge
Le complot du Livret rouge
Le faubourg des diaboliques
Le faubourg des diaboliques
Dans les yeux de Mona Lisa
Dans les yeux de Mona Lisa
Mon oncle de l'ombre
Mon oncle de l'ombre
Néron
Néron
La disparue de Saint-Maur
La disparue de Saint-Maur
1793
1793
Femme qui court
Femme qui court
Code 1879
Code 1879
Mousseline la Sérieuse
Mousseline la Sérieuse
Sparteolus. Tome 1 : L'affranchi
L'affranchi
Être ou ne pas être
Être ou ne pas être
L'Empire romain par le menu
L'Empire romain par le menu
L'oeil du Goupil
L'oeil du Goupil
L'échange des princesses
L'échange des princesses
1789. L'été de sang
1789. L'été de sang
Metamorphosis
Metamorphosis
Affichage des articles dont le libellé est Corday Charlotte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Corday Charlotte. Afficher tous les articles

mercredi 17 mai 2023

De la main d'une femme

De la main d'une femme
Autrice : Astrid de Laage

Texte de présentation

Il y a 230 ans, le 13 juillet 1793, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, 24 ans, assassinait l'ami du peuple Jean-Paul Marat. Quatre jours plus tard, elle était guillotinée.
Figure aujourd'hui figée des manuels scolaires, "ange de l’assassinat" pour Lamartine, qui était vraiment Charlotte Corday ? Jeune femme fragile instrumentalisée par les forces de la réaction ou héroïne en quête de liberté ? Criminelle aveugle ou redresseuse des torts de la Révolution ? Martyre, bourreau, féministe avant la lettre ?
Lointaine cousine fascinée par cette parente, Astrid de Laage s'est plongée dans l'histoire. Elle interroge son propre rapport à la noblesse, au lignage, aux contraintes sociales si oppressantes pour une jeune femme du XVIIIe siècle. Et elle retrace le chemin qui aura mené Charlotte de Caen jusqu'à Paris, ce fatal soir de juillet. Imprégnée de littérature antique et d'idéal romantique, républicaine proche des Girondins, révulsée par la tyrannie sanguinaire qu'illustre Marat, Charlotte passe à l'action. Elle assumera totalement son geste, affrontera sur l'échafaud la haine populaire, persuadée de sauver son pays.
Astrid de Laage donne une présence sensible à Charlotte mais aussi à Marat et aux femmes qui l'entourent. Elle raconte une journée comme les autres du Paris révolutionnaire, la frénésie urbaine, la tension brûlante qui anime Charlotte au fil de son périple, les souffrances d'un Marat éreinté par la maladie, les craintes de ses proches, les violentes critiques dont il est l'objet. Elle rend aussi à la jeune femme le mystère qui est le sien. Car de ce choix ultime, suicide pour la cause, volonté sans faille, nul ne peut mesurer la profondeur et l'enjeu personnel. Pour sa cousine contemporaine, mesurant les forteresses qui enfermaient les femmes de l'époque, Charlotte n'a pas le choix. Seule possibilité pour sortir de sa condition : la violence. Se perdre pour exister. Ou faute de ne pouvoir exister autrement.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Grasset
Date de parution : mai 2023
Couverture : brochée
Format : 13 cm x 20,5 cm
Pagination : 216 pages
ISBN : 978-2-2468-3503-5

Livre numérique

Éditeur : Grasset
Format : 7switch : ePub –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Numilog : ePub

jeudi 10 septembre 2020

Le dernier bain

Le dernier bain
Autrice : Gwenaële Robert

Texte de présentation

Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Par cette fiction qui nous propulse dans le coeur battant de l'Histoire, Gwenaële Robert détruit l'image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.

Mon avis : Très Bien


Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Pocket
Date de parution : août 2018
Couverture : brochée
Format : 10,8 cm x 17,7 cm
Pagination : 224 pages
ISBN : 978-2-2663-0780-2

Livre numérique

Éditeur : Robert Laffont
Format : 7switch : ePub –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Lisez ! : ePub –– Numilog : ePub

jeudi 6 novembre 2014

Tu montreras ma tête au peuple

Tu montreras ma tête au peuple
Auteur : François-Henri Désérable

Texte de présentation

Paris, pendant la Révolution.
On y croise Charlotte Corday, dans sa cellule, pendant qu'un élève de David achève son portrait ; Adam Lux, un allemand tombé amoureux d'elle dans des circonstances pour le moins inattendues ; les Girondins, la fameuse nuit de leur dernier banquet à la Conciergerie ; Danton, pendant son ultime voyage jusqu'à la place de la Révolution ; le plus grand esprit français du XVIIIe siècle, qui nous apprend comment mourir avec élégance ; mais aussi Marie-Antoinette et Robespierre, le marquis de Lantenac et André Chénier.
Tous, dans les jours, les heures ou les minutes précédant la chute de leur tête dans le panier du bourreau.

Prix Amic de l'Académie française 2013.
Prix Jean d'Heurs du Roman Historique 2013.
Prix littéraire de la Vocation Marcel Bleustein-Blanchet 2013.


En complément

  • Vidéo :

Mon avis : Très Bien

Le titre de ce livre, qui reprend en partie la fameuse phase de Danton à l'adresse de son bourreau : "Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine.", résume bien le propos de ce roman.

Dix courts récits
Retour en arrière, au temps de la Révolution française, plus précisément au moment de la Terreur : "Il [le bourreau Sanson] savait exactement le nombre et le nom de ses victimes pendant la période qui s'étend du 21 janvier 1793 au 9 septembre 1795 : deux mille neuf cent dix-huit, dont mille trois cent soixante-seize en l'espace d'un mois et demi, entre le Loi de prairial et le 9 thermidor, pendant ce qu'on appelle aujourd'hui la grande Terreur."
Sous la forme de dix courts récits, François-Henri Désérable, doctorant en droit et joueur de hockey professionnel, nous fait partager les derniers instants de condamnés à mort célèbres, de Charlotte Corday à Maximilien Robespierre, en passant par Marie-Antoinette, Georges Jacques Danton ou bien encore Antoine Lavoisier (que j'ai bien eu du mal à identifier au début !). Et en ces temps-là, c'était la guillotine et le fameux bourreau Sanson, qui fait d'ailleurs l'objet d'une des nouvelles. Cette structure permet au lecteur d'interrompre facilement sa lecture entre chaque nouvelle.

Le choix des personnages
Pourquoi ces personnages et pas d'autres, comme Olympe de Gouges, Louis-Philippe d'Orléans, Richard Mique, Charles Henri d'Estaing, Georges Couthon par exemple ? Tous les personnages de ce récit ont exprimé des émotions ou fait preuve de courage, de dignité ou de reparties mémorables, bref il s'est passé quelque chose de fort avec eux, ce qui est narrativement très intéressant. Par exemple, avant d'avoir la tête tranchée, Charlotte Corday récita des vers de son ancêtre Corneille, Marie-Antoinette s'excusa d'avoir écrasé le pied du bourreau Sanson, André Chénier déclama des vers d'Andromaque (Racine), Antoine Lavoisier prit soin de mettre un signet à la page de l'ouvrage qu'il était en train de lire, les députés girondins chantèrent jusqu'au bout La Marseillaise… Tous ces personnages historiques redeviennent, sous la plume de l'auteur, de simples humains face à la mort. Certains ont reproché à l'auteur sa trop forte empathie pour ses personnages. Mais comment pourrait-il en être autrement ? N'oublions pas que derrière ces noms illustres il y avait des êtres humains, et ce quels que soient leurs actes, avec leurs souffrances, leurs forces, leurs faiblesses, leurs sentiments.

Une narration variée
Dix courts récits donc, mais rédigés selon des angles d'approche différents. En effet, à chaque nouveau récit, l'auteur se glisse dans la peau d'un observateur différent, ce qui change la forme narrative. Un livre protéiforme, à la fois roman, récit, recueil de nouvelles, œuvre épistolaire, journal intime.
Parfois, c'est l'héroïne elle-même qui s'exprime. C'est le cas de Charlotte Corday qui, posant en prison pour un peintre, lui raconte son histoire et confie les raisons de son geste. Mais, le plus souvent, ce sont des témoins qui se font l'écho des derniers instants des personnages. Ainsi, les ultimes moments de Marie-Antoinette à la Conciergerie sont relatés par un de ses geôliers dans son journal, un gardien raconte le courage des députés girondins qui ont chanté jusqu'au bout La Marseillaise, un condamné évoque la bravoure de Danton, Adam Lux relate l'exécution de Charlotte Corday, le frère d'André Chénier lui écrit une lettre après sa mort pour tenter de se libérer de sa culpabilité. Sans oublier l'agonie de Robespierre, relatée par le gendarme Merda. À part, le récit concernant Sanson, qui retrace l'histoire de sa famille, les différentes exécutions qui l'ont marqué et sa vie (il finira ruiné). Mais aussi le récit concernant le fictif marquis de Lantenac, le héros du roman Quatrevingt-Treize.

Une érudition mâtinée d'anecdotes et un style classique mais accessible
Jonglant habilement entre la fiction et la réalité des faits, l'auteur s'est basé sur des faits historiques pour construire ses différentes nouvelles, mais s'est laissé la liberté de se glisser dans la tête de ses personnages pour imaginer leurs sensations, leurs émotions, leurs pensées, leurs paroles...
Par ailleurs, l'auteur a réussi à donner un cadre historique précis sans nous assommer de détails rébarbatifs. Il a également pris soin de nourrir son texte d'anecdotes jamais futiles, toujours intéressantes.
En guise d'exemple en matière d'érudition, la nouvelle "Lantenac à la Conciergerie" mixe des personnages de Quatrevingt-Treize (Victor Hugo), des Dieux ont soif d'Anatole France, du Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas, tome 1 et tome 2) et des Onze (Pierre Michon).
Une érudition servie par un style élégant, subtil et affûté. On sent que l'auteur a finement ciselé ses phrases pour bien rythmer son texte et ne pas créer de longueurs, d'où la pagination relativement peu importante et c'est tant mieux ! L'alternance des points de vue, des formes narratives, des personnages, des descriptions et des dialogues rendent l'ensemble du récit dynamique, alerte et percutant. Et l'on retrouve ou découvre avec plaisir toutes ces phrases mémorables :
  • Le savant Louis Lagrange à propos d'André Lavoisier : "Il ne leur a fallu qu'un moment pour faire tomber cette tête. Cent années, peut-être, ne suffiront pas pour en reproduire une semblable".
  • Madame du Barry au bourreau Sanson : "Pas tout de suite, encore un instant, monsieur le bourreau, je vous en prie."
  • Danton au bourreau Sanson : "Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine."
  • Charlotte Corday au bourreau Sanson alors qu'il lui demandait si le trajet en charrette lui semblait long : "Bah ! Nous sommes toujours sûrs d'arriver..."
Un roman facile à lire, idéal pour celles et ceux qui veulent découvrir la Révolution sous un angle original ou qui souhaitent découvrir cette période sans se prendre la tête !

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Folio
Date de parution : novembre 2014
Couverture : brochée
Format : 10,8 cm x 17,8 cm
Pagination : 208 pages
ISBN : 978-2-0704-5967-4

Livre numérique

Éditeur : Gallimard
Format : 7switch : ePub ou PDF — Amazon : Kindle –– Decitre : ePub ou PDF –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Numilog : ePub ou PDF

jeudi 2 janvier 2014

Marat ne dort jamais

Marat ne dort jamais
Auteur : Pierre Lepère

Texte de présentation

Après Le Ministère des ombres qui mettait en scène la chute de Nicolas Fouquet, Un Prince doit venir qui racontait l'assassinat du duc d'Enghien, Pierre Lepère achève sa trilogie des grands perdants de l'Histoire avec Marat ne dort jamais.
Il faut tout le talent de conteur et l'art d’écrire de Pierre Lepère pour réussir à nous plonger dans l'époque troublée de la Convention et rendre vivants ces personnages que les manuels scolaires ont réduits à des images simplistes : qui ne connaît celle de Marat assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday ?
Une légende noire s'attache à Jean-Paul Marat. Le savant admiré par Goethe, le penseur polyglotte, disciple de Montesquieu, le journaliste infatigable, l'homme souffrant dont le peuple disait qu'il ne dormait jamais pour mieux veiller sur lui, sont soigneusement occultés au profit de sa caricature. En revanche, la légende blanche de Charlotte Corday n'a jamais cessé d'être célébrée. On continue à voir en elle une nouvelle Jeanne d'Arc dont l'attentat aurait sauvé la France.
La réalité est plus contrastée. La mort de Marat n'a-t-elle pas ouvert une voie royale à Robespierre et permis l'instauration de la Terreur ? Une légende intime éclaire aussi cette histoire. Un homme semble avoir touché le coeur de Charlotte Corday : le beau Charles Barbaroux, ancien élève de Marat devenu ensuite un de ses pires ennemis. La rencontre du député girondin, réfugié à Caen après la chute de son parti, et de la vierge de fer nourrie de feuilletons politiques, a peut-être déterminé tout ce qui a suivi.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : La Différence
Date de parution : janvier 2014
Couverture : brochée
Format : 13 cm x 20 cm
Pagination : 384 pages
ISBN : 978-2-7291-2063-4

jeudi 4 juillet 2013

Le roman de Charlotte Corday. Pourquoi Marat devait mourir

Le roman de Charlotte Corday
Autrice : Hélène Maurice-Kerymer

Texte de présentation

Le 27 juillet 1793, Charlotte Corday aurait eu 25 ans. Dix jours plus tôt, le tribunal révolutionnaire en décida autrement. En assassinant Marat, le destin de la jeune provinciale bascule. L'histoire est connue, comme sa fin. Mais que sait-on de la femme ?
Héroïne tragique, controversée, incomprise, victime et coupable à la fois, Charlotte Corday suscite, aujourd'hui encore, polémiques et interrogations. Deux cent vingt ans plus tard, le personnage continue d'intriguer.
Ce livre propose un portrait renouvelé du personnage, imaginé au plus près de sa personnalité supposée. Le récit se déroule au fil de la petite enfance de Charlotte Corday, années d'insouciance passées au coeur de la campagne normande, près de Caen. L'adolescente exaltée, qui a lu les Vies parallèles de Plutarque et connaît par coeur les vers de son ancêtre Corneille, est devenue une adulte qu'animent les idées nouvelles. Chassée du couvent qui l'abrite depuis la mort de sa mère, elle assiste impuissante à la barbarie révolutionnaire. Partagée entre sa foi pour les Lumières et sa colère de voir ce que les hommes en font, Marie-Anne Charlotte Corday D'armont forge en secret sa détermination. Elle ne peut laisser Marat prôner la terreur. Elle tuera cet homme pour en sauver cent mille.
Écrit à la première personne, le Roman de Charlotte Corday se présente sous la forme d'une confession intime imaginaire. La jeune femme, qui se prépare à partir pour Paris, se raconte et convoque ses souvenirs. le livre prend fin à l'instant où Charlotte Corday s'apprête à frapper à la porte du citoyen Marat, quand tout est alors possible.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Éditions du Rocher
Date de parution : juillet 2013
Couverture : brochée
Format : 15,5 cm x 23,5 cm
Pagination : 263 pages
ISBN : 978-2-2680-7534-1

jeudi 5 novembre 2009

Mémoires de Charlotte Corday. Écrits dans les jours qui précédèrent son exécution

Mémoires de Charlotte Corday
Autrice : Catherine Decours

Texte de présentation

Le 13 juillet 1793, une très jolie fille coquettement vêtue "d'un jupon à raies couleur boue de Paris" était admise près de Marat qui se soignait dans sa baignoire. Le couteau qu'elle cachait dans son corsage devait tuer "L'Ami du Peuple".
Cette scène est l'une des plus connues de l'histoire de France, mais quel chemin a conduit Charlotte Corday jusqu'au crime ? Quelles circonstances, quelles épreuves ont forgé en elle la volonté d'accomplir un geste qui reste unique dans l'Histoire car il vient d'une jeune fille qui a tout son bon sens, qui agit seule et qui, de plus, est républicaine ?
Bien des légendes contradictoires ont été élaborées autour de celle qu'Hébert appelait "la garce du Calvados" et Michelet "l'ange de l'assassinat". Catherine Decours, pour serrer le personnage au plus près, a choisi de rédiger à la place de Charlotte, et dans sa langue, des mémoires écrits dans la prison où la jeune fille a attendu d'être guillotinée après le procès le plus suivi de la Révolution. Depuis l'enfance pauvre, passée dans un manoir normand, jusqu'au jour de l'assassinat, c'est tout le chemin parcouru par celle qui était l'arrière-petite-fille de Corneille que l'auteur a refait. C'est aussi l'histoire de la Révolution, vue de la province avec ses passions, ses espoirs, ses drames et ses peurs. On ne peut qu'être ébloui par un tel travail, une telle clarté et une telle réussite.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Plon
Date de parution : novembre 2009
Couverture : brochée
Format : 13,3 cm x 20,2 cm
Pagination : 528 pages
ISBN : 978-2-2592-1049-2

jeudi 1 octobre 2009

Moi, Charlotte Corday, qui défie la Terreur

Moi, Charlotte Corday, qui défie la Terreur
Auteur : Éric Leclercq

Texte de présentation

Avec son imagination coutumière, Éric Leclercq raconte sa rencontre avec Charlotte Corday au Paradis. Il se fait son porte-parole dans cette confession écrite à la première personne.
Charlotte y décrit son enfance dans la campagne verdoyante de Normandie, elle nous parle de sa famille aristocrate, certes, mais qui travaillait la terre pour gagner son pain ! Nous découvrons son enfance à Saint-Saturnin-des-Lignerits, dans l'Orne, puis l'installation de sa famille à Caen, et son séjour de neuf ans au couvent de l'abbaye aux Dames.
Bien que cet ouvrage soit un roman historique, il est parfaitement documenté. Il nous donne l'occasion de revivre la Révolution française, l'espoir qu'elle avait suscitée chez Charlotte, puis la révulsion devant les bains de sang, les effroyables têtes coupées et les appels à la haine de Marat. Il explique le départ de Charlotte pour Paris afin d'y trouver Marat et de mettre à ce qu'elle considère comme la Terreur.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Ysec
Date de parution : octobre 2009
Couverture : brochée
Format : 15,5 cm x 23,5 cm
Pagination : 143 pages
ISBN : 978-2-8467-3122-5

jeudi 6 mai 1999

La lettre à Alexandrine

La lettre à Alexandrine
Autrice : Catherine Decours

Texte de présentation

Charlotte Corday et Marat forment un des couples emblématiques de la Révolution. L'assassinat de "L'Ami du peuple" par une jeune fille qui agit seule et qui a tout son bon sens est un fait unique dans l'histoire ; il est d'autant plus étonnant que la jeune aristocrate qui poignarde Marat le 13 juillet 1793 est républicaine.
Pour comprendre un événement si extraordinaire qu'il semble se situer aux frontières du romanesque, Catherine Decours a conduit trois années de recherches avant d'écrire cette Lettre à Alexandrine que la jeune héroïne envoie, de la prison où elle attend son procès, à son amie Alexandrine de Forbin.
Sous sa plume, et dans la langue magnifique du XVIIIe siècle dont le style est fouetté par ses emportements et ses rêves, se déroule l'histoire de sa vie : l'enfance de l'arrière-petite-fille de Pierre Corneille dans une famille ruinée, l'éducation remarquable du siècle des Lumières, un grand amour perdu dans les premiers tourbillons de la Révolution et l'éveil d'une conscience politique exceptionnelle dans la ville de Caen qui accueille de façon vibrante et critique les événements révolutionnaires, quand elle ne les devance pas.
L'on suit ainsi pas à pas celle que l'histoire appelle Charlotte Corday, jusqu'au mûrissement – dans le doute, la souffrance et la passion – d'un projet qui semblera jusqu'au bout bien hasardeux.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Perrin
Date de parution : mai 1999
Couverture : brochée
Format : 14,1 cm x 22,6 cm
Pagination : 528 pages
ISBN : 978-2-2620-1542-8