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jeudi 21 mars 2024

L'ami du Prince

L'ami du Prince
Autrice : Marianne Jaeglé

Texte de présentation

12 avril 65 après Jésus-Christ, dans les environs de Rome. Des soldats en armes envahissent la villa de Sénèque, porteurs d'un ordre de l'empereur : le philosophe doit se donner la mort.
Sénèque écrit alors une ultime lettre à son ami Lucilius, dressant pour lui le bilan de sa vie. Durant quinze années, il a été le précepteur, puis le conseiller, puis l'ami de celui qui exige désormais sa mort : l'empereur Néron.
Parce qu'il vit ses dernières heures, Sénèque peut enfin tenir un discours de vérité sur son élève. Dans cet ultime moment d'introspection, le philosophe interroge la réalité du pouvoir, mais affronte aussi ses propres erreurs et sa compromission.
L'Ami du Prince raconte comment Sénèque s'est retrouvé prisonnier d'un idéal de l'Empire, de ses illusions et d'un jeune homme imprévisible dont la vraie nature s'est révélée peu à peu.
Après Vincent qu'on assassine et Un instant dans la vie de Léonard de Vinci, Marianne Jaeglé fait revivre le stupéfiant face-à-face entre un philosophe épris de vertu et un jeune tyran sans merci.

En complément


Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Gallimard
Date de parution : mars 2024
Couverture : brochée
Format : 13 cm x 21,5 cm
Pagination : 272 pages
ISBN : 978-2-0730-6104-1

Livre numérique

Éditeur : Gallimard
Format : 7switch : ePub –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub ou PDF –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Numilog : ePub ou PDF

dimanche 28 juin 2020

La druidesse. Tome 3 : La Louve de Bretagne

La druidesse (tome 3)
Autrice : Cendrine Bertani

Texte de présentation

C'est le final de la trilogie mettant en scène l'empereur Claude et sa captive, une druidesse bretonne, Lavarcame. Le temps de l'émancipation et de la révolte est venu : déjouant les complots d'Agrippine, prête au meurtre pour installer son fils Néron au pouvoir, Lavarcame essaie à tout prix de quitter Rome, pour rentrer dans son pays. Pourra-t-elle récupérer sa fille, Andrasta ?
Dans les méandres de la cour, où se côtoient des êtres aspirant au pouvoir, se trament bien des trahisons.


Caractéristiques techniques

Livre numérique

Éditeur : Librinova
Format : Amazon : Kindle –– Decitre : ePub –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub

jeudi 11 juin 2020

Les confessions du jeune Néron

Les confessions du jeune Néron
Autrice : Margaret George

Texte de présentation

L'ambition redoutable d'une mère. Un empereur devenu symbole de cruauté. Voici le récit de la jeunesse de Néron, pleine de fureur et de tragédie.
Ier siècle après J.-C. Dans l'Empire romain, nul n'est à l'abri de la trahison : homme, femme ou enfant. Et encore moins Néron, dont l'héritage royal attise toutes les convoitises. Son oncle, l'empereur fou Caligula, essaye de le noyer alors qu'il a 3 ans. Depuis cet épisode funeste, le jeune prince, sensible et cultivé, doit chaque jour déjouer les tentatives d'assassinats et les complots. Mais le pire danger vient de sa propre mère, l'incestueuse Agrippine, qui a empoisonné son époux, l'empereur Claude, et veut désormais contrôler l'empire. Néron en tire alors une terrible leçon : mieux vaut être craint que mort…
Dans ce roman haletant, Margaret George, la reine du roman historique, révèle l'incroyable enfance de l'un des plus célèbres souverains de l'Histoire.

En complément


Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Tallandier
Date de parution : juin 2020
Couverture : brochée
Format : 14,5 cm x 21,5 cm
Pagination : 592 pages
ISBN : 979-1-0210-3930-8

Livre numérique

Éditeur : Tallandier
Format : 7switch : ePub –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub

jeudi 6 juin 2019

Néron

Néron
Autrice : Catherine Salles

Texte de présentation

Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15 décembre 37 à Antium et mort le 9 juin 68 à Rome. Plus connu sous le nom de Néron, il est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne. Prince poète, chanteur et musicien, organisateur de célébrations sportives et artistiques, il cultive un grand sens esthétique. Cependant sa sensibilité n'efface en rien son autre facette : celle d'un despote cruel, matricide et pyromane.
Durant des siècles, Néron a été l'emblème du crime et de la perversité, si bien qu'il est difficile pour les historiens d'en établir une autre image. Faut-il alors, comme Suétone, s'en tenir à un portrait à charge ? Spécialiste de l'Antiquité romaine, Catherine Salles démêle la vérité de la légende et dresse avec talent, dans cette biographie sans complaisance, le portrait d'un empereur qui, derrière le mythe, demeure aujourd'hui encore largement méconnu.

Mon avis : Très Bien

Agrégée de lettres classiques et docteur ès lettres, Catherine Salles est professeur émérite de latin et civilisations antiques à l'université Paris X-Nanterre. Elle est l'autrice de nombreux articles et ouvrages consacrés à l'Antiquité, dont Les bas-fonds de l'Antiquité, Lire à Rome, Le grand incendie de Rome, La Rome des Flaviens. Elle fait partie du comité éditorial du magazine Historia.

Si vous prononcez le nom de Néron autour de vous, vous entendrez pratiquement toujours les mêmes réponses : despote, tyran, criminel, assassin, pervers, sadique, monstre, matricide, fou, incendiaire de Rome, mégalomane... Ce portrait à charge, que l'on doit principalement aux historiens Suétone, Tacite et Dion Cassius, a été diffusé et repris à travers les siècles jusqu'à nos jours par le biais d'un nombre impressionnant d'oeuvres, qu'elles soient littéraires, artistiques, historiques, cinématographiques, etc. Comment, tant de siècles plus tard, parvenir à démêler le vrai du faux ?
Ainsi, lorsque cette biographie a été publiée, je me suis dit qu'il était temps pour moi, passionnée d'Antiquité romaine, de faire le point sur le dossier Néron et sa légende noire, et de mettre à jour mes connaissances sur cet empereur si détesté, mais qui m'a toujours intriguée du fait de sa personnalité complexe, tourmentée et extravagante, de sa sensibilité artistique peu commune pour un empereur et de ses antécédents familiaux. Si vous pensez que Néron, cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne, n'a été qu'une brute sadique, vous découvrirez en lisant cette biographie que les choses ne sont pas si simples !

En choisissant de découper la vie de Néron en six chapitres chronologiques correspondant à six périodes-clés, Catherine Salles indique ainsi d'emblée que le règne de Néron ne fut pas uniforme, loin de là. Ainsi, après avoir abordé l'environnement familial et son enfance, l'historienne divise le règne de Néron en quatre parties : les débuts prometteurs, les premiers troubles, la démesure et la fin de son règne. L'ensemble s'accompagne de riches annexes : une liste de tous les personnages qui ont côtoyé de près ou de loin Néron, une liste des dieux et des lieux, un lexique, une chronologie et une riche bibliographie. À mon sens, il ne manque qu'une chose : un arbre généalogique. En effet, je ne suis pas certaine que tous les lecteurs connaissent par coeur la généalogie julio-claudienne qui est, il faut l'avouer, un peu complexe !

Son enfance
Né le 15 décembre 37 à Antium, Lucius Domitius Ahenobarbus, plus connu sous le nom de Néron, est le fils de Domitius Ahenobarbus, un homme violent, cruel et arrogant, et d'Agrippine la Jeune, une femme ambitieuse, rusée et dissimulatrice. Élevé par des nourrices et des domestiques – conformément aux habitudes des familles de l'aristocratie romaine –, le jeune Néron grandit dans un environnement instable et inquiétant, favorisant un sentiment d'insécurité et une propension à la peur qui le suivront toute sa vie : privé d'amour maternel et paternel, il évolue au sein d'une cour impériale où règnent les intrigues, le mensonge, l'hypocrisie et la duplicité : complots contre Caligula, exécutions de Livilla, Julie, Messaline et Lollia Paulina, manigances d'Agrippine pour occuper une place de premier plan au sein de la société impériale, assassinat de Claude... Un vrai panier de crabes !
Heureusement, le jeune garçon bénéficie dès sa plus tendre enfance d'une bonne éducation grâce à des professeurs majoritairement grecs, d'où son goût prononcé pour l'hellénisme. Littérature grecque et latine, rhétorique, art de prendre la parole en public, sciences, philosophie... Néron est sans conteste un empereur cultivé, sensible aux arts, qui se considérera avant tout comme un artiste, un chanteur, un citharède, un tragédien ou bien encore un conducteur de chars, cherchant les louanges et les acclamations de son peuple, et c'est bien là le problème, car ce n'est pas cela que l'on attend d'un empereur...

Le quinquennium
Pourtant, le début de son règne – que l'on nomme quinquennium (entre 54 et 59) – se déroule sous les meilleures auspices, grâce à la présence de ses deux conseillers, Burrus et Sénèque, qui épaulent le jeune empereur.
Si, au cours de ces premières années, l'ambitieuse Agrippine la Jeune détient encore dans les faits les rênes du pouvoir, éliminant ceux qui la gênent (Narcisse, Junius Silanus, etc.) et nommant à de hautes fonctions ses protégés (Pallas, Faenius Rufus, Arruntius Stella, etc.), le rapport de force s'inverse petit à petit : l'expérience militaire de Burrus conjuguée au savoir philosophique de Sénèque permettent de venir à bout de la toute-puissance de l'impératrice et d'affirmer le pouvoir et la légitimité de Néron. Sous l'influence bénéfique de ses deux mentors, Néron cherche à établir un Empire modéré, débarrassé des outrances des empereurs précédents et inspiré en grande partie de la politique d'Auguste. Ainsi, tout en prenant des mesures satisfaisantes à toutes les classes sociales et en veillant à soutenir le sénat, Néron met au premier plan le respect des institutions et la moralisation de la vie politique, séparant la maison privée et l'État ; il mène une politique extérieure non offensive et maintient les frontières existantes. Fidèle à la philosophie stoïcienne prônée par Sénèque, Néron fait preuve de clémence et de générosité, le rendant extrêmement populaire auprès du peuple, des sénateurs et des soldats.
Pour résumer, ces premières années correspondent à celles d'un empereur modéré, humain, s'inspirant des instructions de son maître Sénèque : "La clémence est le pouvoir de se maîtriser lorsqu'on a le pouvoir de punir."

Une mère étouffante et ambitieuse
Les choses commencent sérieusement à se gâter lorsque Néron tombe amoureux d'une jeune femme dénommée Claudia Acte, affranchie attachée à la maison d'Octavie. Ne supportant pas que son fils échappe à son emprise, Agrippine la Jeune cherche à le déstabiliser en faisant courir la rumeur selon laquelle elle serait prête à soutenir Britannicus, fils de l'empereur Claude et de Messaline ! Effrayé, Néron tombe dans le piège et, même si un doute persiste, il est très probable que Néron ait ordonné l'assassinat de Britannicus.
Mais Agrippine, bien décidée à frapper fort, ne s'arrête pas là : elle se rapproche d'Octavie, sa bru et soeur de Britannicus ; elle noue des amitiés avec des représentants de grandes familles romaines, des tribuns et des centurions des légions prétoriennes, etc. Néron se met à craindre que sa mère ne soit en train de préparer un coup d'État. Mais Agrippine n'est pas la seule menace : Néron apprend en effet que d'autres complots, vrais ou faux, le visent. Perturbé par toutes ces révélations, l'empereur se sent fragilisé et commence à prendre peur. Pourtant, il parvient dans un premier temps à se maîtriser et se contente de réduire les pouvoirs de sa mère : Agrippine se voit ainsi privée d'un certain nombre de prérogatives et elle doit quitter le palais impérial. Elle entre en quelque sorte en disgrâce. Mise sous surveillance, elle continue pourtant à s'opposer à son fils et la situation empire lorsqu'il noue une relation amoureuse avec Poppée, qui appartient à une famille de la haute aristocratie. C'en est trop, Néron ne supporte plus cette mère jalouse, intrusive et castratrice, qui l'empêche d'exercer pleinement le pouvoir impérial. Il décide alors de se débarrasser d'elle en ordonnant son assassinat en mars 59. La mort d'Agrippine fait ainsi tomber tous les obstacles : Néron est enfin libre, il peut agir à sa guise !
"Elle voulait bien donner l'Empire à son fils, mais elle ne pouvait souffrir qu'il en fût le maître" (Tacite)

Le règne de la démesure (ubris)
C'est, selon Suétone, à partir de ce moment-là que le comportement de Néron bascule irrémédiablement du mauvais côté, il définit même les cinq vices qui le caractérisent : la petulantia (goût de la provocation), la libido (lubricité), la luxuria (goût du luxe), l'avaritia (cupidité) et la crudelitas (cruauté), tout un programme !
Mais c'est en 62 que la situation commence vraiment à dégénérer, après la mort de Burrus et le départ de Sénèque qui, fatigué, préfère se retirer. Ces deux hommes étaient parvenus jusqu'à maintenant à maîtriser le comportement impulsif et anxieux de Néron. Désormais, ce dernier peut laisser libre cours à ses désirs et, encouragé par Tigellin, l'un des nouveaux préfets du prétoire, un ambitieux pervers qui joue sur les peurs constantes de l'empereur, il se débarrasse ainsi de sa femme, Octavie, en juin 62, et de tous ceux qui sont susceptibles de fomenter un complot contre lui. Ces assassinats à répétition ne manquent pas d'inquiéter les plus riches familles de Rome, qui voient certains de leurs membres disparaître au gré des caprices de l'empereur, et de faire naître en leur sein un sentiment de haine à l'encontre de Néron, d'autant que sa politique et son comportement, tel que l'a évoqué Suétone (voir plus haut) commence à heurter le sénat et les classes les plus traditionalistes.
Cette haine trouve son apogée au moment du grand incendie de Rome en juillet 64 lorsque les aristocrates font courir la rumeur que Néron en serait le responsable. Menacé, l'empereur détourne habilement la colère populaire sur les chrétiens qui, par leur impiété, ont provoqué la colère des dieux. Mais il commet dans le même temps une erreur lourde de conséquence : alors que des milliers d'habitants sont plongés dans la misère et la précarité, Néron fait édifier sur les terrains dévastés par le feu un palais incroyable, un chef-d'oeuvre d'inventivité et de beauté, la somptueuse et coûteuse Domus Aurea.

La conjuration de Pison
Si Néron s'est toujours méfié des réactions du peuple, comme en témoigne son attitude lors de l'incendie de Rome, il sous-estime en revanche bien trop celles des classes dirigeantes, qui lui vouent une haine farouche, haine qui va aboutir à la conjuration de Pison en avril 65. Cette conjuration, qui a pour but d'assassiner Néron et de faire acclamer par les prétoriens Pison comme nouveau prince, réunit des hommes issus de différents milieux sociaux (sénateurs, chevaliers, officiers des cohortes prétoriennes, aristocrates, militaires, écrivains...), mais qui partagent la même haine pour cet empereur qui outrage la tradition romaine.
Mais le secret est éventé. Pris de panique en découvrant que certains conspirateurs font partie des plus hautes classes de la société et des cohortes prétoriennes, donc des milieux proches de la cour impériale, Néron réagit de manière démesurée en faisant exécuter une grande partie de l'aristocratie, dont nombre de sénateurs, peu importe qu'ils soient coupables ou innocents. Au terme de cette vague d'exécutions sommaires qui a duré plusieurs mois, pas un Romain n'a été épargné : chaque habitant a au moins perdu un membre de sa famille ou un ami.

La fin du règne
En septembre 66, le complot une fois réprimé dans le sang, Néron décide de partir en Grèce afin de participer à des concours et démontrer ainsi ses talents artistiques au monde entier. Un voyage bien coûteux... En agissant de la sorte, l'empereur rompt ainsi véritablement avec les valeurs romaines et bouleverse l'ordre établi : Néron fait passer son activité d'artiste avant son rôle d'empereur. Pour une grande partie de la société romaine, c'est une véritable provocation, l'outrage de trop. Son absence fait souffler un vent de révolte au sein des armées en Germanie et en Gaule. Alerté par ces complots en germe, Néron finit par rentrer à Rome en mars 68. Mais il est déjà trop tard : excédées par le comportement de leur empereur qui se conduit comme un histrion et par une pression fiscale toujours plus forte pour assouvir ses dépenses somptuaires, la Gaule puis l'Espagne se soulèvent.
Néron découvre alors qu'il n'a pratiquement plus de partisans, à l'exception de quelques affranchis : les sénateurs, les prétoriens, le peuple de Rome, plus personne ne le soutient, même les armées font défection. En manque d'hommes et d'argent pour réprimer cette révolte, il fuit Rome et se réfugie dans la maison de campagne de son affranchi Phaon. Déclaré "ennemi public" par le sénat, Néron se suicide le 11 juin 68 avec l'aide de son affranchi Épaphrodite. Si l'annonce de la mort de Néron a suscité des réactions de joie parmi les sénateurs, les chevaliers et les aristocrates, une partie du peuple ne peut s'empêcher de regretter la mort de cet empereur qui lui a offert distractions et nourriture.

Cette biographie, qui se lit comme un roman, met à plat tous les événements et tous les faits qui ont jalonné la vie de Néron à la lumière des sources lues avec un oeil neuf et critique, le tout remis dans le contexte de l'époque, où, ne l'oublions pas, l'utilisation de la violence était couramment admise pour régler ses différents, et permet ainsi de tordre le cou à certaines idées reçues. Catherine Salles souligne ainsi combien son règne est loin d'avoir été négatif : cultivé, sensible et instruit, Néron a encouragé l'innovation, le développement des arts et de l'artisanat ; il a su préserver la paix aux frontières et au sein de la société... Mais fragile sur le plan psychologique, dominé par une mère autoritaire et manipulatrice, en proie à une peur incontrôlable, Néron est devenu au fil des ans, et surtout à partir du moment où ses deux mentors l'ont quitté, suspicieux, anxieux, inquiet et a fini par perdre le sens des réalités, se rêvant artiste et non plus empereur.
D'une plume fluide, claire, précise et sans complaisance, Catherine Salles nous présente ainsi le portrait objectif et dépoussiéré d'un empereur à la personnalité étonnante, avec ses forces et ses faiblesses, même s'il conserve, et ce pour mon plus grand plaisir, ses zones d'ombre.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Perrin
Date de parution : juin 2019
Couverture : brochée
Format : 14 cm x 21 cm
Pagination : 288 pages
ISBN : 978-2-2620-6824-0

Livre numérique

Éditeur : Perrin
Format : 7switch : ePub –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Lisez ! : ePub –– Numilog : ePub

jeudi 11 février 2016

Quo Vadis

Quo Vadis
Auteur : Henry Sienkiewicz
Traduction : Bronislaw Kozakiewicz, Jean-Luc de Janasz

Texte de présentation

Juillet 64 après Jésus-Christ. Rome brûle, et le feu, activé par un vent violent, semble devoir ne jamais s'éteindre. Quelques semaines plus tard, d'autres flammes s'élèveront mais dont les victimes seront des hommes et des femmes, coupables d'avoir propagé une foi nouvelle, celle du Christ.
Derrière ces murs de flammes, un seul homme : Néron. Néron l'incendiaire, Néron le persécuteur, Néron la bête de l'Apocalypse, Néron l'Antéchrist. À la cour impériale, la belle mais cruelle Poppée, le sage mais complaisant Sénèque, le dandy mais sceptique Pétrone. Dans l'ombre des catacombes, Paul, infatigable thuriféraire de la foi et Pierre, zélateur passionné de Jésus. Çà et là, rodent quelques monstres : le sauvage Tigellin, préfet du prétoire et le sycophante Chilon, un Grec cupide et fourbe.
Entre les prières et les persécutions, entre la croix du Seigneur et les crocs des lions, naît un amour impossible entre le jeune et beau Marcus Vinicius, noble Romain et la douce et frémissante Lygie, dont le coeur jusque-là n'avait battu que pour Jésus.
Au milieu des cris des victimes et du sang des Justes, les deux amants accompliront leur destinée, sous la protection du bon géant Ursus. Tout comme le fera Pierre, honteux de sa fuite devant les supplices, mais que la vision de Jésus transformera en glorieux martyr*.

*Une explication sur le titre : la légende veut que saint Pierre, au moment où il quitte Rome pour fuir les persécutions de Néron, rencontre le Christ, qui, à sa question "Quo vadis, Domine ?" ("Où vas-tu, Seigneur ?") répond : "Puisque tu abandonnes mes brebis, je vais à Rome, pour qu'une fois encore on me crucifie."

L'avis des blogueurs

Les lectures de Hanta –– Le monde de miss G

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Libretto
Date de parution : février 2016
Couverture : brochée
Format : 12 cm x 18,2 cm
Pagination : 783 pages
ISBN : 978-2-3691-4250-8

mardi 4 mars 2014

Sporus

Sporus
Auteur : Cristina Rodriguez

Texte de présentation

Sporus a un destin qui pourraient surprendre les dieux eux-mêmes. Qui aurait parié un sesterce sur l'avenir de cet homme, un enfant prostitué et exploité par sa marâtre dans un bouge infâme de Subure ?
De tribulation en tribulation, Sporus devient prêtre de Cybèle, une déesse orientale dont le culte inspire des sentiments très partagés à Rome. Il est tout à la fois, sacré et eunuque, respecté mais inculte, indiscipliné et rebelle, mais irrésistiblement charmeur et ses imprudences lui valent bien des déboires.
Néron lui-même ne reste pas insensible à ce Sporus, et fait de lui son favori, et même son épouse, avant de sombrer dans la folie et la mort.
Un roman entre banquets, intrigues, fêtes et voyages qui dévoile le jeune prêtre Sporus, qui apprendra à ses dépens que la cour de Rome peut être aussi dangereuse que les forêts de Germanie... Chaque détail décrit par Cristina Rodriguez est fidèle à la réalité historique, et, en contrepoint, c'est la fin d'un règne, celui de Néron, la fin d'une dynastie, celle des Julio-Claudiens, que l'auteur raconte avec émotion.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Imperiali Tartaro
Date de parution : mars 2014
Couverture : brochée
Format : 16 cm x 24 cm
Pagination : 360 pages
ISBN : 979-1-0920-6823-8

mercredi 15 octobre 2008

Mémoires d'Agrippine

Mémoires d'Agripppine
Auteur : Pierre Grimal

Texte de présentation

Arrière-petite-fille d'Auguste, soeur de Caligula, nièce puis épouse de Claude, mère de Néron, Agrippine est assurément une des figures les plus emblématiques et les plus mal connues des coulisses du pouvoir dans la Rome impériale.
Historien de renom, biographe de Marc Aurèle et de Tacite, Pierre Grimal est ici romancier pour nous faire revivre, de façon extraordinairement intime et vivante, l'itinéraire d'une femme sûre de son essence divine, et qui toute sa vie va lutter pour assurer le pouvoir suprême à un fils dont les astres lui ont prédit qu'il la tuerait. Combat passionné, parfois pathétique et parfois féroce, où elle emploie toutes ses armes...

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Le Livre de poche
Date de parution : octobre 2008
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 369 pages
ISBN : 978-2-2531-3508-1

vendredi 22 février 2008

Les Romains. Tome 2 : Néron. Le règne de l'Antéchrist

Néron. Le règne de l'Antéchrist
Auteur : Max Gallo

Texte de présentation

Néron ? Qui était vraiment ce jeune empereur qui s'exhibait en acteur, en chanteur, en conducteur de char, en poète devant la plèbe de Rome ? Comment pouvait-il, lui qui avait ordonné les meurtres de sa mère Agrippine, de son frère Britannicus, de son épouse – et de tant d'autres ! –, avoir pour conseillers le philosophe Sénèque, le lettré Pétrone ? Était-il cet Antéchrist qui, après l'incendie de Rome, désigna les chrétiens comme coupables et fit brûler ces martyrs pour éclairer une de ses fêtes impériales ?
Max Gallo fait revivre un témoin de la Rome de Néron. Nous sommes aux côtés de l'empereur et de Sénèque. Nous voyons Néron s'enfoncer dans la débauche, la lubricité, la cruauté. Il craint les complots. Il fait torturer et tuer ses rivaux. Puis il récite, il chante, il joue. La plèbe l'acclame dans les amphithéâtres. Dans cette puissante évocation, Néron devient l'incarnation maléfique et folle du pouvoir le plus absolu qu'un homme ait exercé sur un empire.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : J'ai lu
Date de parution : février 2008
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 17,8 cm
Pagination : 411 pages
ISBN : 978-2-2903-5580-0

samedi 9 février 2008

Rome

Rome
Auteur : Mika Waltari

Texte de présentation

En compagnie du jeune Minutus qui va devenir tour à tour légionnaire dans les forêts bretonnes, favori du philosophe Sénèque, époux de la fille de l'empereur Claude, intendant de Néron et ami de l'apôtre Pierre, Mika Waltari nous emmène dans l'empire romain au sommet de sa gloire.
Dans ce roman d'une précision historique hallucinante, deux destins se croisent, celui de Minutus, et celui du christianisme naissant avec comme personnages secondaires Vespasien, Agrippine, les apôtres Paul, Pierre et Luc, Pétrone, Messaline, Simon le Magicien, Titus, Claudia, Octavia, Poppée, Britannicus, Domitien, Flavius Josèphe et bien évidemment Néron, dont Mika Waltari nous raconte l'incroyable règne. Plongés dans la folie, la grandeur et la barbarie de l'empire romain, on découvre la montée en puissance d'un empereur fou et celle des premiers chrétiens, prêts à tout pour leur foi.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Jardin des Livres
Date de parution : février 2008
Couverture : brochée
Format : 14 cm x 20,5 cm
Pagination : 648 pages
ISBN : 978-2-9145-6932-3

mercredi 3 janvier 2007

Néron. Le poète ensanglanté

Néron, le poète ensanglanté
Auteur : Roger Caratini

Texte de présentation

Quand en avril 65, Néron, alors âgé de 28 ans, déjoue le complot fomenté contre lui par son entourage, il fait éliminer tous ceux qui s'opposent à ses visions d'avenir : son maître Sénèque et tous les membres de la conspiration.
Si l'on ajoute à cela qu'il s'est aussi débarrassé de son encombrante mère, Agrippine la Jeune, on peut comprendre que beaucoup en aient fait le personnage le plus inhumain et le plus "sanglant" de l'histoire romaine.
Roger Caratini nous en dresse un portrait beaucoup moins caricatural : un prince ni plus ni moins cruel que ses prédécesseurs, soucieux d'éviter une troisième guerre civile. Un grand politique qui, avec l'aide de ses généraux, a définitivement pacifié le monde romain, écrasé l'insurrection gauloise et, surtout, voulu transformer l'esprit de l'époque, trop matérialiste à son goût. Mais qui était donc Néron ?

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Le Livre de poche
Date de parution : janvier 2007
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 313 pages
ISBN : 978-2-2531-1786-5

mercredi 31 mai 2006

L'incendie de Rome

L'incendie de Rome
Auteur : Jean-François Nahmias

Texte de présentation

C'est à une fascinante plongée dans les temps antiques, en 64 après Jésus-Christ, que nous invite Jean-François Nahmias. Hanté par le meurtre de sa mère, Néron refuse de gouverner, préférant s'adonner à sa passion pour la musique et chanter pour le peuple de Rome. Dans la capitale où prolifèrent les cultes les plus variés, une nouvelle secte religieuse conquiert chaque jour de nouveaux adeptes. Qui sont ces chrétiens qui se réclament d'un seul dieu et prêchent l'amour du prochain ? Agent de renseignement du préfet Tigellin, Lucius Gemellus s'introduit dans cette mystérieuse communauté, séduit par la douceur de la belle Delia. Quand éclate l'incendie de Rome, Néron, la lyre à la main, pleure sa cité perdue. Le feu serait-il sa dernière folie ? Le peuple a des soupçons et la révolte gronde. Et si l'on accusait les chrétiens ?
Complots, passions, actes héroïques, trahisons... un grand roman d'Histoire, d'aventures et d'amour où l'on retrouve le souffle des grands classiques dans la lignée de Quo Vadis.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Albin Michel
Date de parution : mai 2006
Couverture : brochée
Format : 14,5 cm x 22,5 cm
Pagination : 244 pages
ISBN : 978-2-2261-7323-2

mardi 11 février 2003

Maman, je veux pas être empereur

Maman, je veux pas être empereur
Autrice : Françoise Xenakis

Texte de présentation

Néron, l'empereur sanguinaire et fou. Néron, l'incendiaire de Rome. Néron, l'Antéchrist... Peu de personnages historiques ont gardé une réputation aussi noire. C'est ce qui a donné à Françoise Xenakis l'idée d'aller voir de plus près. On sait moins, par exemple, que Néron supprima les impôts des plus pauvres, ferma le temple de la Guerre et interdit les jeux du cirque.
Mais derrière la silhouette falote du jeune empereur s'en dresse une autre, bien plus redoutable : celle d'Agrippine, la mère frustrée du pouvoir, qui aligne les crimes et programme impitoyablement son fils, lui refusant la moindre autonomie, afin de régner par procuration...
Faits et personnages sont ici rigoureusement authentiques. Mais l'éclairage change. Avec autant de malice que de perspicacité, Françoise Xenakis nous dépeint l'histoire d'une mère et d'un fils sous un angle étonnamment moderne.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Le Livre de poche
Date de parution : février 2003
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 320 pages
ISBN : 978-2-2531-5431-0

mardi 13 novembre 2001

Moi, Néron

Moi, Néron
Autrice : Hortense Dufour

Texte de présentation

Hortense Dufour tente ici de dresser un portrait plus nuancé de Néron, homme illuminé et visionnaire que toute une tradition a eu tendance à caricaturer en la figure d'un fou sanguinaire. En s'appuyant sur les récents travaux des historiens, elle donne la parole à celui qui fut le plus jeune empereur de Rome dans un roman où Néron détient lui-même le pouvoir de dire "je".
Elle retrace ainsi le parcours de ce petit-fils de Marc-Antoine né sous "les surprenants rayons du soleil" qui tentera de mettre en place un régime absolu tout en voulant révolutionner les moeurs austères de Rome, qui aura la volonté de régner seul, de se débarrasser d'Agrippine, mère trop manipulatrice et qui n'hésitera pas à faire tuer nombre de ses proches. Cet élève de Sénèque fasciné par les arts est aussi l'homme qui se prendra de passion pour une ancienne esclave, Actée.
L'auteur raconte aussi l'incendie de Rome auquel assiste Néron en 64, un an avant sa mort où, victime d'un nouveau complot, il se suicidera à 30 ans en s'écriant "quel artiste le monde va perdre".

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Le Livre de poche
Date de parution : novembre 2001
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 478 pages
ISBN : 978-2-2903-1204-9

Livre numérique

Éditeur : Flammarion
Format : 7switch : ePub ou PDF –– Amazon : Kindle –– Decitre : ePub ou PDF –– ePagine : ePub –– Fnac : ePub –– Numilog : ePub ou PDF

vendredi 19 septembre 1997

Néropolis. Roman des temps néroniens

Néropolis
Auteur : Hubert Monteilhet

Texte de présentation

Ce roman retrace l'histoire du jeune et innocent Kaeso, vers la fin de la dynastie issue du sang de César, époque charnière où s'entrecroisent de façon aiguë les questions juive, arménienne, chrétienne, et la question même de l'avenir de Rome – et du nôtre. La vieille Ville va mourir et de ses cendres doit renaître une Rome resplendissante qu'un Néron artiste rêve de baptiser de son nom, "Néropolis". Au mythe de la Néropolis s'oppose le mythe chrétien de la cité vertueuse.
En une profonde plongée dans un monde baroque et passionné, le kaléidoscope tourbillonnant de l'histoire se met en mouvement : tueries de l'amphithéâtre, brutalité des courses de chars, apogée des débauches, émancipation provocatrice des femmes, étranges soldats du Christ spéculant sur l'Apocalypse... Enfin, les Romains, tels qu'ils furent, saisis sur le vif par un historien rigoureux et minutieux, qui est aussi un romancier plein d'humour, amateur de métaphysique troublante !

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Pocket
Date de parution : septembre 1997
Couverture : brochée
Format : 10,8 cm x 17,7 cm
Pagination : 856 pages
ISBN : 978-2-2660-7685-2

mardi 29 avril 1997

Le procès Néron

Le procès Néron
Auteur : Pierre Grimal

Texte de présentation

Un empereur fou jouant de la lyre tandis que Rome brûle... Les chrétiens crucifiés et transformés en autant de torches... Britannicus et Agrippine assassinés sur fond d'orgies dignes de Pétrone... De l'empereur Néron, ne subsiste guère qu'une imagerie assez simpliste, relayée par le cinéma, où le vrai se mêle à l'incertain.
Spécialiste incontesté d'histoire romaine, auteur de passionnants Mémoires d'Agrippine, Pierre Grimal a voulu restituer à cette figure inquiétante sa complexité réelle. Pour cela, il a imaginé un fonctionnaire des archives impériales, Hermogène, qui découvre, longtemps après le règne, des documents restés secrets. Au fil de témoignages apocryphes – mais d'une pertinence historique inattaquable – le lecteur est ainsi amené à rouvrir le procès Néron. À lui de découvrir un empereur de 17 ans, otage de l'ambition démesurée de sa mère. À lui de peser les parts respectives de la politique et de la cruauté, du génie visionnaire et de la folie. À lui de méditer sur ce qui dans un destin – dans tous les destins – relève de la volonté réfléchie, des passions ou de la fatalité...

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Le Livre de poche
Date de parution : avril 1997
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 278 pages
ISBN : 978-2-2531-4128-0