Texte de présentation
De Marie-Antoinette, l'opinion s'est forgé le portrait d'une reine éprise de plaisirs, dont l'égoïsme déclencha la colère populaire. Mais Mirabeau avait vu juste : "Le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme." Coupable idéale, calomniée et caricaturée par les intrigants, avant de l'être par l'Histoire, la reine périt broyée par une machine infernale que même le roi n'avait pu arrêter.Conspiration avec des puissances étrangères, recours à des agents secrets, dilapidation des finances nationales, cocarde tricolore foulée aux pieds... Les chefs d'accusation énoncés par les "défenseurs du peuple" ne laissaient guère d'espoir à la "veuve Capet". Depuis plusieurs jours, la reine souffrait d'une hémorragie qui la vidait de ce sang dont les Parisiens étaient avides. Ils n'en furent pas privés : à midi et quart, le 16 octobre 1793, place de la Révolution, le couperet trancha la rose d'Autriche... La France en avait fini avec la monarchie : en avait-elle fini avec le sang ?
Sans complaisance idéologique, Gerald Messadié reconstitue la vie quotidienne de la Cour et de la France aux premières années de la Révolution. Il réhabilite une femme à la fois reine, épouse, mère, amante et conseillère politique.
Caractéristiques techniques
Livre papier
Éditeur : ArchipocheDate de parution : juin 2008
Couverture : brochée
Format : 11 cm x 18 cm
Pagination : 542 pages
ISBN : 978-2-3528-7089-0
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