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samedi 7 avril 2018

Agonie d'une passion. Carnets sous l'Occupation (1942-1945)

Agonie d'une passion
Auteur : Karl-Erick Horlange

Texte de présentation

"Je crois en tout cas que Pierre a conscience de la force de mes sentiments ; je ne suis pas certain que celui lui fait peur. Je n'ai plus aucune envie de lui cacher quoi que ce soit, de me contraindre à une retenue qui ne me serait pas naturelle. Je l'aime, je le lui dis. J'ai envie de l'embrasser, je l'embrasse, tout simplement, sans chercher à savoir si cela se fait ou pas, sans me demander quelles pourront en être les conséquences ; j'ai envie de son corps, je lui offre le mien. Pourquoi aurais-je des remords ? Il ne m'a, que je sache, jamais repoussé encore."
Pendant l'Occupation allemande, de 1942 à 1945, un écrivain rédiger son journal dans lequel il cherche à laisser une trace de la passion qu'il éprouve pour un autre homme. Un autre homme qui s'éloigne, attiré par une jeune actrice. Les carnets contenant ce journal, ici réunis pour la première fois, s'attardent sur l'intensité de cet amour homosexuel que l'on voit s'étioler peu à peu devant nos yeux avec en arrière-plan, le Paris de la Collaboration.

Caractéristiques techniques

Livre papier

Éditeur : Karl-Erick Horlange
Date de parution : avril 2018
Couverture : brochée
Format : 15,24 cm x 22,86 cm
Pagination : 170 pages
ISBN : 978-2-9817-4180-6

Livre numérique

Éditeur : Karl-Erick Horlange
Format : Lulu : ePub ou PDF

1 commentaire:

  1. Le thème :
    L’histoire d’une passion, celle de l’auteur du journal pour Pierre, néanmoins dans cette histoire se mêle bien d’autres personnages dont Catherine la « Pierre » dans la chaussure de l'amoureux, et le grain de sable qui …

    Dans cette période de vie il y aura Léon, Klaus, Gilles, Vladimir, Valentin, Sarah et les autres qui chacun en son temps, à sa façon donnera de lui ou d’elle et traversera la vie de l'auteur..

    Mais le destin des uns ou des autres sera bien différent, n’oublions pas que nous sommes à Paris oui, mais en guerre et sous occupation.

    Dans son journal, l’écrivain nous fait partager sa passion.

    Qui dit passion dit forcément doutes, souffrances, querelles, jalousies et angoisses.

    Par définition une passion est un sentiment d’amour ardent, dépassant la plupart du temps le raisonnement, et la nous sommes complètement dedans.

    Page 20 : « j’avais appris, par la souffrance, que Pierre était l’Unique. Qu’il serait l’Unique ».

    L’époque :
    Je l’évoquais précédemment ce journal se déroule dans le Paris de l’occupation allemande de 1942 à 1945.
    Cette passion à donc pour arrière plan, bombardement, couvre feu, résistance, collaboration, action clandestine, passage en zone libre, on y évoque la rafle des juifs au Vel d’hiv, le suicide de Pierre Brossolette, certains journaux de l’époque « Je suis Partout »

    Mais dans cet « océan de noirceur » l’auteur nous entraine aussi dans un milieu de mondanité, de poésie, de théâtre.
    Hugo, Rimbaud, Fiodor Dostoïevski, Gide, Apollinaire, Flaubert, Thomas Mann, Vallés et d’autre… même Céline sont évoqués.
    Avec un peu d’imagination, moi pur parisien né dans le 18eme arrondissement, j’ai vécu la passion de l’auteur dans son voyage au cœur de ce Paris que je connais si bien avec délice. J’ai imaginé cette ville, ma ville dans les années 40
    Puisque l'imagination nous permet toutes les fantaisies j'ai préféré parfois occulter la guerre de ma ville.
    Cela rendait la ville tellement plus belle, plus tendre, plus poétique.
    Les personnages ont alors revêtus un petit coté « Proustien » ce qui me donnait d’autant plus de plaisir à tourner les pages virtuelles de ce livre sur ma tablette.
    Nous passons de quartiers en quartiers, par la rue Bridaine essentiellement, mais aussi la rue des Abbesses, la rue saint Denis, le parc Monceau, Saint Michel, et même la terrasse du café Wepler par exemple.
    Nous faisons aussi un petit passage par la Grèce, Berlin et Figeac.
    Mais il y a deux réalité, une passion, oui, mais en temps de guerre, hélas..

    Le genre :
    Ce manuscrit est un journal, et chaque fois que je lis un livre qui se présente sous cette forme, me revient en mémoire ma première émotion littéraire, le premier livre que j’ai acheté avec mon argent. « Le Journal d’Anne Franck »

    Disons que l’on n’oublie jamais son premier amour, même si il est littéraire.

    En conclusion :
    Avec ce livre j’ai rêvé de passion, voyagé, vibré, mais j’ai souri également sur les quelques descriptions de corps masculins des amants de passage, notamment pendant le voyage à Berlin…:-)

    Mais voila une passion peut elle durer ?
    Certains disent que non, elle nous porte aux sommets du bonheur et plus haut encore, mais elle nous tourmente également, nous ravage et parfois nous envoie droit dans le mur ou dans les profondeurs obscures des tortures de l’âme…

    Mais pourquoi pas OUI.
    Si vous voulez en savoir plus lisez ce livre.

    Le livre est disponible sur la plateforme lulu.com en version papier ou numérique.

    Le-blog-de-Gerard.com

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